Les nouvelles dispositions s’ajouteront au Code du travail le 1er juillet prochain pour protéger les salariés des risques liés aux épisodes de canicule.
Lorsqu’un risque d’«atteinte à la santé et à la sécurité des travailleurs lié à l’exposition à des épisodes de chaleur intense» est identifié, l’employeur devra ainsi notamment faire évoluer l’organisation du travail avec des mesures visant à «adapter les horaires, suspendre les tâches pénibles aux heures les plus chaudes, mieux ajuster les périodes de repos».
«Dans le cas où cette liste de mesures ou actions de prévention contre les risques professionnels liés aux épisodes de chaleur intense n’est pas définie, l’inspection du travail dispose de la possibilité de mettre en demeure l’employeur de l’établir», précise le ministère dans son communiqué. «En responsabilisant davantage les employeurs et en outillant l’inspection du travail, nous renforçons concrètement la prévention pour protéger les salariés, en particulier les plus exposés», a notamment souligné Catherine Vautrin, citée dans le communiqué.
Par la voix de son Délégué général, Hervé Gastaud, le SCMF a rappelé que les entreprises du BTP, et notamment celles de construction métallique, étaient bien évidemment déjà mobilisées. Les entreprises responsables n’ont pas attendu les décrets pour agir : adaptation des horaires, prévention sur le terrain, dialogue avec les équipes… La filière construction métallique innove également en matière de prévention : préfabrication, chantiers plus courts, organisation plus flexible sont déjà des pratiques bien établies en son sein.
Le SCMF insiste également sur la nécessité d’accompagner et de sensibiliser les acteurs de terrain plutôt que de les contraindre en empilant les normes.
Retrouvez son intervention sur LCI (groupe TF1) ici.
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